L’ONERA expert dissuasion aux côtés de l’état et des industriels depuis les années 60
“Le temps de la dissuasion n’est pas dépassé”
(François Hollande, discours sur la dissuasion nucléaire, Istres, 19 février 2015)
La force de dissuasion nucléaire de la France a deux composantes : l’océanique, avec des missiles balistiques intercontinentaux M51 lancés depuis des sous-marins, et l’aéroportée, avec des missiles ASMPA de croisière supersoniques à moyenne portée, largables depuis un Mirage 2000 ou un Rafale.
S’agissant des missiles balistiques (M4, M51 et suivants), l’ONERA apporte son expertise à la DGA, en matière d’augmentation des performances, de propulsion « solide », de guidage-pilotage et de pénétration stratégique.
Pour les missiles aéroportés (ASMP et suivants), l’ONERA contribue en co-traitance avec l’industriel MBDA, notamment sur l’aéro-propulsion par statoréacteur mais aussi sur l’aérodynamique, la furtivité, les matériaux, la navigation inertielle et la pénétration des défenses adverses.
DAMB - défense anti-missile balistique
La DAMB ou défense anti-missile balistique est une réponse à la prolifération de missiles d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres. Elle s’appuie sur trois piliers : le dispositif d’alerte (drones, satellites, radars), le système de commandement et de contrôle et les moyens d’interception-neutralisation.
L’ONERA apporte son expertise à la DGA pour évaluer, analyser la menace, mais aussi pour réagir à toute question sur le positionnement de la France dans ce domaine (notamment au sein de l’OTAN). Un « battle lab » numérique ONERA fait partie des moyens de mise en oeuvre de cette expertise.
L’ONERA est impliqué sur l’alerte avancée, avec les développements de capteurs infrarouges embarquables et d’un radar de très longue portée déployable, le TLP (avec Thales et la DGA).