- Accueil
- Actualités
- Le savoir-faire de l'Onera au service de l'égyptologie
Le savoir-faire de l'Onera au service de l'égyptologie
Des physiciens de la matière ont analysé les microstructures de pierres provenant des pyramides égyptiennes et prouvé qu'elles n'étaient pas naturelles mais "synthétiques".
|
Plusieurs théories ont été élaborées pour expliquer le mystère de la construction des grandes pyramides d'Egypte. Ainsi, Joseph Davidovits, chimiste à l'Institut géopolymère de St-Quentin et égyptologue, défend depuis 30 ans la thèse que des blocs de calcaires – en particulier ceux du parement – auraient été reconstitués et coulés sur place, à la manière du béton. Si l'observation des blocs de pierre sur place et de leurs arrangements nourrissaient de fortes présomptions en faveur de cette théorie, par ailleurs très contestée, il lui manquait de véritables preuves scientifiques. |
Des échantillons ont été examinés par diverses méthodes, utilisées à l'Onera plutôt pour comprendre les mécanismes de transformation des métaux et optimiser leurs propriétés : torche plasma, diffraction aux rayons X, microscopies électroniques à balayage et à transmission (respectivement MEB et MET). Les "observations" – en fait de la spectrométrie et de la diffraction électronique ou photonique – ont permis de connaître les compositions élémentaires, d'identifier des microstructures cristallines ou des agrégats amorphes.
Ici du silicate de magnésium amorphe, observé par MET. Ce composé n’est pas attendu dans une pierre sédimentaire mais peut résulter d’un réaction chimique de type "géopolymère". |