Prospective

Mission

Projeter le présent pour éclairer l'avenir

Éclairer l'avenir, imaginer des concepts futurs et innovants, générer des idées d'études avancées et proposer les actions de recherche nécessaires pour rendre ce futur possible, telles sont les principales missions du Centre de Prospective et de Veille Aérospatiales (CPVA).

Le CPVA réalise ses missions via des études prospectives et veilles pluridisciplinaires en organisant le travail de groupes d’ingénieurs sur les thèmes explorés.

Les études sont menées dans le périmètre décrit par les repères suivants :

  • Le CPVA a une mission « amont » par rapport aux études menées dans les départements de l’ONERA, et par rapport aux études industrielles à caractère prospectif
  • Le CPVA se positionne sur les prospective et veille scientifiques, techniques et technologiques, exprimées en terme de solutions, à la différence de la prospective en terme de besoin, déjà bien couverte par les instances en place au sein des agences et services étatiques (DGA, CNES, U.E. etc.)

Références

Des dirigeables pour la défense et la sécurité

Avant d’être supplantés par les avions, les dirigeables ont été les premiers véhicules permettant à l’homme de voler. Ils pourraient revenir sur le devant de la scène à des fins d’observation civile ou militaire, selon une étude prospective de l’ONERA. Les appareils existants, évoluant à basse altitude, sont particulièrement adaptés à des vols de longue durée à vitesse de croisière faible ou nulle. Des dirigeables stratosphériques, qui restent encore à concevoir, constitueraient quant à eux une solution alternative ou complémentaire aux satellites pour l’observation à haute altitude. De nombreux défis techniques doivent cependant être levés avant que ces perspectives ne puissent aboutir.

Les mégapoles sous surveillance

En raison de leur forte densité de population, les mégapoles sont particulièrement soumises aux menaces (accidents industriels, catastrophes naturelles, terrorisme, crime organisé…). Dans une étude prospective menée en 2010, l’ONERA a cherché à déterminer quelles compétences, issues des secteurs aérospatial et défense, pourraient être appliquées aux enjeux de sécurité. Ce sont les capteurs, le traitement de l’information et les moyens de simulation (ces derniers permettant d’évaluer des systèmes de surveillance complets). Mais il est essentiel que ces technologies prennent en compte la dimension humaine (comportement des individus et des foules) et la question de l’acceptabilité sociale, soulevées par les problèmes de sécurité. Il convient pour cela de rapprocher sciences dures et sciences « douces » (humaines et sociales).

Transport aérien 2050 : des recherches pour préparer l’avenir

2050 se prépare... aujourd’hui. C’est la conviction de l’ONERA. Force de prospective, l’organisme met à profit ses compétences pluridisciplinaires pour identifier, très en amont, les pistes de recherche les plus prometteuses pour l’avenir. Ainsi, en 2010, l’étude ATS 2050 « Transport aérien 2050 : des recherches pour préparer l’avenir », menée pour le compte de l’EREA1, a envisagé différentes évolutions possibles du transport aérien et dégagé des axes de recherche prioritaires

Télécharger l'étude ATS2050 complète :


1 European Research Establishments in Aeronautics