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Une doctorante ONERA récompensée par le Prix Amélia Earhart 2019
Marine Ruffenach, doctorante au département physiques de l’ONERA, est l’une des 30 lauréates primées en 2019 au niveau mondial par le club Zonta International. Une preuve de l’excellence scientifique des travaux de thèse menés à l’ONERA, dont l’une des missions est la formation par la recherche. Elle rejoint aujourd’hui le cercle des précédentes lauréates ONERA.
Le prix Amelia Earhart lui a officiellement été remis le 4 novembre à l’hôtel de région d’Occitanie, par Vladimira Trachara, gouverneur du Zonta, district 30, en présence de Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie et Bruno Sainjon, président-directeur général de l’ONERA.
Titulaire d’un master Sciences de l’univers et technologies spatiales de l’université Paul Sabatier, Marine poursuit en thèse des travaux déjà initiés lors du stage de fin d’études effectué au département Physiques de l’ONERA.
Ses travaux portent sur la modélisation de capteurs de protons, pour étudier une gamme d’énergie encore peu observée aujourd’hui. Comment ? Grâce à des détecteurs plus légers, plus précis mais aussi moins énergivores et qui pourront, à terme, être miniaturisés pour être embarqués sur des nanosatellites ou cubesats.
Si, par souci économique, une nouvelle stratégie de mise à poste en GEO a vu le jour ces dernières années grâce à la propulsion électrique, les satellites, qui doivent atteindre leur orbite d’opération, passent plus de temps dans les zones où le flux de particules est élevé et peuvent subir des dégradations. Les rares mesures disponibles sur de telles orbites montrent que les modèles d’ingénierie actuels sous-estiment les flux de protons d’énergie entre 1 et 10 MeV. Ainsi, cette thèse a pour objectif de développer un moniteur capable de les détecter.
La principale étape des travaux de Marine est de proposer le remplacement d’un des 3 capteurs de la charge utile ICARE-Ng du CNES par un modèle répondant à ces caractéristiques, et ce pour une mission à échéance 2020.
Elle travaille aussi en collaboration avec l’université de Prague pour le développement d’un moniteur visant à différencier les diverses particules présentes dans l’espace comme les protons. Marine a déjà été primée pour ses travaux sur le développement d’un détecteur de protons lors du Workshop Radfac 2018, à Montpellier,