Spatial de défense : l’ONERA a participé à l’exercice Aster X

Pour cet exercice, organisé du 17 au 28 mars 2025, le CDE a fait le choix d'un réalisme maximum, à savoir que la position des différentes flottes de satellites n'est pas directement accessible aux joueurs. La position des satellites des autres nations ne sont disponibles qu'à travers les observations réalisées au sol par un réseau de capteurs au plus proche des capacités institutionnelles et industrielles actuelles.

Ce choix permet au CDE de simuler de manière réaliste la chronologie et l'ensemble des éléments nécessaires à une prise de décision. Quels sont les derniers mouvements des satellites contrôlés par les autres équipes ? Avant de décider une action, a-t-on une bonne estimation de la position réelle d'un objet à partir de quelques observations ? Que se passe-t-il si un ou plusieurs capteurs sont indisponibles etc ?

La première mission de l’ONERA : assurer l'intégralité de la simulation des réseaux de capteurs, et principalement les radars pour les orbites basses, les télescopes et les capteurs en radiofréquences pour l'orbite géostationnaire. Nous garantissons ainsi la qualité et l’homogénéité des mesures produites au cours du jeu.

L'ONERA joue également un autre rôle dans l’exercice : la simulation du système de veille spatial GRAVES. Historiquement l'ONERA a développé, au bénéfice de l'armée française, ce système unique en Europe, assure sa rénovation et participe à son maintien en condition opérationnelle. Ce système fournit en opérations et au cours de cet exercice un catalogue autonome et complet des objets en orbite basse.

Cette année 2025, l’ONERA simule également des réseaux de capteurs fictifs pour les nations alliées ainsi que pour l'équipe adversaire afin que toutes les équipes puissent travailler dans des conditions identiques.

De manière transverse, l’ONERA fournit une visualisation du positionnement de tous les objets du jeu pour la cellule animation. Nous faisons le lien entre les équipes en charge de l'orbitographie, position réelle complète des objets du scénario, et les personnes qui exploiteront les observations simulées par nos logiciels.

Cédric Martel (DTIS) explique la participation ONERA dans la vidéo "Aster X : faire face aux menaces spatiales".