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Défense

Un bond dans le temps de calcul de la signature radar

Grâce à une formulation mathématique originale, l’Onera a obtenu des gains spectaculaires en matière de calcul de SER et se positionne au meilleur rang mondial sur cette problématique.

03 avril 2013

Les radars détectent et même identifient à grande distance les aéronefs, parce que ces derniers  réfléchissent une partie des ondes électromagnétiques reçues. Chaque avion possède en effet sa propre signature radar - la SER. Etre capable de prévoir cette signature par simulation est déterminant, tant à la conception, que lorsqu’il s’agit d’identifier une cible non coopérative.

Les équations de Maxwell, qui décrivent le comportement des ondes électromagnétiques et en particulier leur réflexion, montrent que l’avion se comporte en fait comme un ensemble d’antennes de la taille de la longueur d’onde du faisceau radar. Pour représenter un avion de plusieurs mètres, il faut ainsi faire appel à des millions « d’antennes » de quelques centimètres  qui émettent et interagissent entre elles.

Simulation numérique des courants de surface sur un Mirage III soumis à une onde EM de 4GHz. Calcul sur 5 millions d’antennes en 4h30 sur monoprocesseur Xeon
Simulation numérique des courants de surface sur un Mirage III soumis à une onde EM de 4GHz. Calcul sur 5 millions d’antennes en 4h30 sur monoprocesseur Xeon

Début 2012, des gains spectaculaires en performance ont été obtenus par une formulation mathématique originale de l’Onera s’appuyant sur cette approche. La nouvelle méthode a été testée sur le calcul d’un avion d’armes avec emport et détails et aboutit à un gain d’un facteur 22 sur le temps global de calcul de la SER, par rapport aux méthodes classiques. L’Onera est un acteur au meilleur rang mondial dans cette problématique.

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